L’Institut International de la Presse (IPI) condamne la récente coupure des services Internet par les gouvernements de Mauritanie, de Guinée et du Sénégal, l’accès à Internet ayant été partiellement ou totalement restreint dans ces pays en raison de manifestations publiques.
Dans un communiqué en date d’aujourd’hui, mercredi, l’institut a déclaré : « La fermeture d’Internet est une restriction disproportionnée du droit du public à accéder à l’information, y compris en période de protestation ou de troubles politiques ».
Il a expliqué qu’au cours des manifestations condamnant la mort du jeune Omar Diop, le gouvernement mauritanien avait décidé de couper Internet le 31 mai, justifiant une telle mesure comme étant « un moyen d’entraver la communication entre criminels ».
Il a souligné que « c’était la deuxième fois que la Mauritanie fermait Internet cette année. Une situaire analogue s’est produite en mars dernier, suite à l’évasion de prisonniers salafistes de prison ».
L’institut a souligné que « l’accès à Internet est un droit de l’homme et aucune restriction ne peut être justifiée sauf dans des circonstances très restreintes, auquel cas la condition de proportionnalité devait être garantie, pour que la population ne soit pas lésée ».
L’IPI a souligné que « la coupure d’Internet porte non seulement atteinte à la liberté de la presse, en restreignant ou en entravant le travail des journalistes, mais restreint également l’accès du public à des informations d’une importance vitale, y compris des informations qui affecterait leur sécurité personnelle ».
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