Plusieurs personnalités politiques et culturelles ont publié un appel intitulé « Avant qu’il ne soit trop tard », exhortant au lancement d’une nouvelle initiative, le « Mouvement de la majorité silencieuse », qui propose des réformes radicales et une rupture avec le modèle de gouvernance hérité du passé, dans le cadre de la prochaine élection présidentielle et au-delà.
L’initiative, qui se veut globale, appelle à renouveler la représentation politique, loin de la logique clientéliste et de la rhétorique populiste.
Selon le communiqué, dont copie est parvenue au Journal Taqadoumy, l’initiative comprend des personnalités restées éloignées des régimes qui ont dirigé le pays au cours des dernières décennies, notamment de la société civile, des journalistes, des experts, des élus et des cadres.
Parmi les signataires figurent Mohamed El-Mounir, Abderrahmane El Yessa (cadre international), l’avocate Fatimata Mbaye, le député Yahya El-Loud, le journaliste El-Kory Sneiba et le conseiller Ahmed Ould Haroun Ould Cheikh Sidiya.
L’initiative se présente comme un cadre de réflexion et de travail pour construire une vision d’un avenir alternatif, mais elle n’exclut pas un développement ultérieur vers une forme différente, selon le communiqué.
Elle vise à mobiliser les Mauritaniens convaincus de la nécessité de renouveler le contrat social et de construire un État fondé sur le service citoyen et la responsabilité.
Les signataires de cet appel ont exhorté tous ceux qui croient en la nécessité de réformer l’État à sortir le pays de la pauvreté et de l’exclusion afin de le remettre sur la voie de la croissance et de la prospérité, et à agir avant qu’il ne soit trop tard et à se joindre à eux en vue de la formulation d’un plan d’action comme vision alternative pour l’avenir du pays, selon la déclaration.
Les signataires critiquent ce qu’ils appellent « l’échec d’un régime qui cherche avant tout à rassurer les notables et les élites corrompues, et qui ne semble pas capable d’opérer le changement dont la Mauritanie a besoin pour atteindre les objectifs de développement ».
L’initiative estime que « le régime n’a pas réussi à tirer parti de la position relativement positive de l’opinion publique en 2019, dans la mesure où les gouvernements successifs, à l’exception de quelques acquis symboliques, se sont révélés incapables de mettre en œuvre des projets structurants pour sortir le pays de l’impasse ».
Les initiateurs ont exprimé leur crainte des conséquences potentielles des crises et des frustrations accumulées, soulignant que de nombreux citoyens ne croient plus en la possibilité de parvenir à un changement pacifique à travers les urnes et que de larges pans de la société, en particulier les jeunes, ont commencé à sombrer dans le nihilisme ou le mirage de l’immigration, faute de perspectives, selon le communiqué.
Les signataires ont appelé à unifier les efforts des réformateurs, quel que soit leur camp politique, loin des logiques identitaires, dans le but de constituer une masse critique capable de conduire le changement dont le pays a besoin autour d’un projet global, tout en mettant l’intérêt public avant toutes autres considérations.
L’initiative annonce le lancement d’une pétition électronique pour donner l’opportunité aux Mauritaniens souhaitant rejoindre ce mouvement afin de les impliquer dans la formulation d’un projet alternatif.
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