Le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Ahmed Salem Bouhoubeïni, a déclaré que le gouvernement n’a pas consulté la Commission au sujet de l’accord sur l’immigration signé avec l’Union Européenne, « bien que la CNDH soit un organe consultatif sur les questions de droits de l’homme ».
Ould Bouhoubeïni a ajouté dans un communiqué que la signature d’un accord de partenariat avec des pays n’est pas une nouveauté pour l’Union européenne : « Les pays européens ont rapidement compris l’importance de ne pas affronter seuls certains défis tels que l’immigration ».
Bouhoubeïni a souligné que les accords nécessitent des négociations approfondies dans lesquelles chaque partie défend ses intérêts et ses prérogatives. Le gouvernement mauritanien est entré dans ces négociations pleinement conscient des bénéfices potentiels et des défis y afférents, selon ses termes.
Selon lui, considérer a priori que l’accord signé avec l’Union Européenne est mauvais en soi constitue une simplification excessive de la part de l’opinion publique.
Il a ajouté : « Il semble que la critique de l’accord par certains acteurs reposent sur des fondements fragiles, en raison d’un manque profond d’informations liées au contenu et à des détails spécifiques. »
Il a précisé que l’État n’a pas joué pleinement son rôle médiatique concernant cet accord, soulignant que l’absence d’une stratégie médiatique claire et détaillée a contribué à créer une atmosphère de confusion et des réactions épidermiques sur le sujet.
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