Ministère de l’Energie : « La production de gaz dans le champ Ahmeyim se poursuit normalement »

Le ministère de l’Energie et du Pétrole mauritanien a déclaré que « les opérations de production de gaz dans le champ Ahmeyim, commun avec le Sénégal, se poursuivent normalement. La fuite signalée le 19 février dernier se trouve dans le puits A02 du champ, situé à 120 km de la côte. Il n’est pas encore entré en phase d’exploitation », a précisé le ministère.

Dans un communiqué rendu public vendredi soir,  à ajouté que « dès la notification, les autorités mauritaniennes ont demandé à British Petroleum de prendre toutes les mesures nécessaires dans les plus brefs délais pour maîtriser la fuite, limiter ses effets et la traiter de manière définitive, tout en fournissant des mises à jour régulières sur son évolution ».

« En réponse, la société a proposé des solutions avec les meilleures options et les plus rapides, y compris celles qui lui sont onéreuses et a mobilisé une grande équipe technique qui est arrivée à Nouakchott pour préparer et superviser la mise en œuvre de la solution ».

Le 26 février, un avion cargo Antonov a atterri à l’aéroport de Nouakchott, transportant les pièces techniques et l’équipement nécessaires pour contenir la fuite émanant du sommet du puits.

Le communiqué a confirmé que depuis lord, les équipes techniques ont poursuivi l’installation des pièces au niveau du port de Nouakchott et l’installation a été achevée ce vendredi 7 mars. Le navire spécialisé, avec à son bord l’équipe technique et les équipements, a quitté le port de Nouakchott dans la soirée en direction du site du champ GTA.

Les autorités mauritaniennes et sénégalaises continuent de coordonner intensément leurs efforts en collaboration avec BP pour surveiller la zone et poursuivre l’évaluation et le suivi de l’impact de la fuite. Des équipes techniques spécialisées des deux pays échangent également des informations avec l’opérateur de façon quotidienne et à des niveaux élevés.

La surveillance est effectuée sur plusieurs axes, notamment par hélicoptères, drones et avec l’utilisation d’un véhicule sous-marin télécommandé (ROV), en plus d’une surveillance spatiale en temps réel à l’aide de satellites pour suivre la zone en permanence, ajoute le ministère.

Une équipe technique de Mauritanie et du Sénégal, avec celle de l’opérateur BP, a survolé la zone en hélicoptère le jeudi 6 mars. Aucune présence de matières n’a été constatée à la surface de la mer.