Pablo Fernandez de Larreño, directeur du Programme de conservation du phoque moine, a souligné que la Mauritanie joue un rôle essentiel dans la protection de cette espèce en voie de disparition, en soutenant les efforts d’un programme international qui comprend également le Maroc, le Portugal et l’Espagne.
Le phoque moine (Monachus monachus) est l’un des phoques les plus rares au monde et est classé comme espèce menacée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ils vivent dans des grottes marines isolées et inaccessibles et sont confrontés à de multiples menaces telles que le changement climatique, l’érosion côtière et la diminution des habitats.
Fernandez, qui travaille dans le domaine depuis plus de 25 ans, a déclaré que la région du Cap Blanc en Mauritanie abrite l’une des colonies de phoques moines les plus importantes au monde, notant que la stabilité de leur nombre ne suffit pas à assurer la survie à long terme de l’espèce.
Il a souligné que le projet Cap Zaz, lancé en 2023, vise à réinstaller les phoques dans de nouveaux habitats plus sûrs, la première relocalisation réelle étant prévue pour 2025 dans le cadre d’un projet pilote qui est le premier du genre.
Fernandez a salué le rôle important joué par le Fonds BACoMaB dans le financement des opérations de suivi et de surveillance depuis 2018, soulignant que la poursuite du programme dépend en grande partie de ce soutien.
Il a mis en garde contre les défis environnementaux croissants auxquels cette espèce est confrontée, notamment le changement climatique et son impact sur les grottes marines qui servent d’habitat au phoque, soulignant que le succès du projet nécessite une coopération régionale à long terme.
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