L’administration du président américain Donald Trump a proposé, dans le projet de budget pour l’année 2026 envoyé au Congrès, d’annuler le financement américain destiné au Fonds de développement africain, l’entité financière affiliée à la Banque africaine de développement.
Le White House justifie cette proposition par le fait que ces financements ne sont pas alignés avec les « priorités de l’administration ». Elle prévoit de retirer 555 millions de dollars des contributions américaines aux institutions africaines multilatérales, dont la Banque africaine de développement. L’administration envisage de rediriger son soutien vers des instruments d’investissement qu’elle considère comme « rentables », via la Société de financement de développement américaine (DFC), tout en arrêtant le financement de projets liés au climat, à l’égalité et à la bonne gouvernance, qualifiant ces enjeux d’« idéologiques ».
Cette décision américaine menace la capacité de nombreux pays africains à financer des projets de développement dans des domaines tels que l’agriculture, la santé et les infrastructures, ce qui aura un impact négatif sur les efforts du continent pour faire face aux défis économiques et sociaux croissants.
Les observateurs estiment également que cette mesure affaiblit le rôle stratégique des États-Unis dans le développement de l’Afrique.
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