La société chargée de la gestion de l’énergie du barrage de Manantali (SOGEM) a adressé une mise en garde officielle à la société Énergie du Mali (EDM) concernant l’accumulation de dettes dépassant 54 milliards de francs CFA, estimant que la persistance de cette situation menace la durabilité des infrastructures hydroélectriques régionales communes aux pays membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS), à savoir la Mauritanie, le Mali et le Sénégal.
Dans un courrier daté du 25 avril 2025, le directeur général de la SOGEM a souligné que ces dettes compromettent gravement le fonctionnement et l’entretien des installations énergétiques, ajoutant que cette question est désormais « une affaire de vie ou de mort » pour garantir l’approvisionnement en électricité dans la région.
Le Mali traverse une grave crise énergétique depuis plusieurs années, marquée par des coupures fréquentes et une forte dépendance aux carburants importés. Le manque d’entretien des grands barrages comme Manantali, Félou et Gouina, en raison de problèmes techniques et de retards de paiements, a conduit à une baisse de leur capacité de production, affectant également les pays voisins qui en bénéficient.
Dans le but de remédier à cette crise, le Mali s’efforce d’accélérer sa transition vers les énergies renouvelables, notamment à travers des projets stratégiques comme la centrale solaire de Sanankoroba d’une capacité de 200 mégawatts, censée augmenter de 10 % la production nationale d’électricité.
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