Sidi Ould Tah, candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), a déclaré que le succès de son expérience à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) reflétait un modèle de gestion financière réussie et de construction de partenariats, soulignant que les facteurs de succès de cette expérience n’étaient pas individuels mais institutionnels.
Il a précisé que l’un des principaux facteurs de réussite résidait dans l’équipe de direction exceptionnelle de la banque, insistant sur le fait que “le succès de toute institution ne dépend pas uniquement du président”, et s’engageant à maintenir les compétences actuelles pour garantir la continuité des performances.
Il a ajouté que la confiance des actionnaires dans la banque était le résultat d’une transparence totale dans les relations avec eux et d’une divulgation précise des activités et des données, ce qui a renforcé la crédibilité de l’institution, même dans un contexte mondial difficile.
Ould Tah a également souligné que la nature des partenariats établis par la banque avec les pays bénéficiaires et le secteur privé avait constitué la pierre angulaire pour multiplier l’impact du développement.
Il a insisté sur l’importance de la coopération avec les fonds bilatéraux dans les pays développés, les considérant comme un partenaire stratégique sur lequel il est possible de s’appuyer pour renforcer le développement durable en Afrique.
Il a conclu en indiquant que l’expérience de la BADEA montre qu’il est possible d’obtenir des résultats concrets lorsque la bonne gouvernance, une vision claire et des partenariats efficaces sont présents.
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