Une délégation du Parlement européen visite la Mauritanie pour évaluer les projets de coopération

Une délégation de la commission du Développement du Parlement européen a entamé ce lundi une visite officielle de trois jours en Mauritanie, visant à évaluer les investissements de l’Union européenne dans le pays, à suivre la mise en œuvre de l’initiative « Passerelle Globale » (Global Gateway), ainsi qu’à examiner la situation régionale dans la zone du Sahel.

La délégation est présidée par Hildegard Bentele, vice-présidente de la commission du Développement au Parlement européen, membre du Parti populaire européen (Allemagne). Elle comprend également Robert Biedroń (Pologne), Reinhold Lopatka (Autriche), Muriel Laurent (France) et Rudy Tolasi (France).

Les travaux de la délégation porteront notamment sur les investissements de l’Union européenne en Mauritanie, le renforcement des liens entre les enjeux humanitaires, de développement et de consolidation de la paix, dans un contexte marqué par un soutien européen croissant à la Mauritanie, alors que l’aide au développement diminue dans d’autres pays de la région.

Au cours de la visite, la délégation rencontrera plusieurs responsables gouvernementaux et parlementaires mauritaniens, ainsi que des représentants d’organisations de la société civile et d’institutions internationales. Des réunions seront également tenues pour évaluer l’impact de l’initiative « Passerelle Globale » dans les domaines de la transformation numérique, des énergies renouvelables et de l’agriculture, en plus de discussions sur les droits de l’homme et la bonne gouvernance.

La visite comprendra plusieurs sites sur le terrain, notamment dans la région du Hodh Ech Chargui, où les députés européens s’entretiendront avec des représentants d’agences des Nations Unies, des réfugiés maliens et des communautés locales hôtes, afin d’observer de près les répercussions de la crise sécuritaire au Sahel, d’évaluer l’efficacité des projets financés par l’Union européenne pour répondre aux défis sur le terrain, et de promouvoir l’intégration des dimensions humanitaires, du développement et des efforts de consolidation de la paix.