Sidi Ould Tah, candidat à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement, a affirmé que, s’il était élu, son mandat à la tête de l’institution marquerait une orientation stratégique vers l’élargissement des capacités financières de la Banque au-delà du capital actuellement disponible.
Dans une publication diffusée ce jour, il a déclaré :
« Nous ne permettrons pas que nos ambitions soient limitées par le montant du capital disponible. Nous activerons le capital appelable, mobiliserons des financements conjoints avec le secteur privé et utiliserons des instruments financiers structurés alignés sur les priorités du continent. »
Ould Tah a mis en avant son expérience à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), où il a réussi à faire passer le capital de 1,5 milliard de dollars à 7 milliards, tout en lançant une plateforme d’investissement arabo-africaine mondiale visant à orienter les capitaux du Golfe et les fonds souverains vers les projets d’infrastructures en Afrique.
Il a conclu en affirmant que ce modèle réussi devrait inspirer la Banque africaine de développement dans la prochaine phase, afin de transformer les défis financiers en véritables opportunités de développement.
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