L’ancien président de la Commission nationale des droits de l’homme, Ahmed Salem Ould Bouhoubeyni, a adressé des critiques à certains hommes d’affaires qu’il qualifie de « réussites de façade », estimant que leur impact sur l’économie nationale reste limité malgré les profits et les gains qu’ils réalisent.
Dans une publication sur sa page, Ould Bouhoubeyni a souligné que le secteur privé constitue le véritable moteur du développement, tout en affirmant que le soutien doit être dirigé vers ceux qui le méritent, et non vers ceux qui en profitent sans réel retour pour la société.
Il a déclaré que certains hommes d’affaires connaissent un succès remarquable, mais ne contribuent ni à la création d’emplois durables, ni au paiement significatif d’impôts, tout en bénéficiant d’un accès facile aux marchés publics sans transparence ni contrôle. Il a estimé que ce type de « réussite » soulève des interrogations quant à sa valeur économique et sociale.
À l’inverse, il a mis en lumière une autre catégorie d’entrepreneurs, qu’il décrit comme moins visibles et moins privilégiés, mais plus efficaces, car ils investissent leurs propres fonds, créent de véritables emplois, paient leurs impôts, mais n’ont pas accès aux marchés publics et sont souvent privés de soutien et de reconnaissance.
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