La ministre de l’Éducation nationale, Huda Bint Babaah, a déclaré que les discussions récurrentes sur le démarrage tardif de l’année scolaire en octobre au lieu de septembre s’expliquent par des facteurs sociaux et climatiques, soulignant que les critiques à ce sujet ne tiennent pas compte de la réalité du pays ni de la culture des populations.
Répondant aux questions des journalistes lors de la conférence hebdomadaire du gouvernement, la ministre a affirmé que la société mauritanienne continue de refuser la rentrée scolaire en septembre, en raison de sa coïncidence avec la saison des pluies, précisant que revenir à une rentrée à cette période nécessite une prise de conscience collective et des sacrifices communs.
Concernant les conditions d’enseignement durant l’été, elle a déclaré : « Dans d’autres pays, les enfants étudient à des températures en dessous de zéro. Il faut se poser la question : vaut-il mieux qu’un enfant soit dans une salle de classe en période de chaleur, ou errant sous un soleil brûlant ? »
Au sujet de la polémique entourant le marché des tables scolaires, la ministre a assuré que le pays vit une dynamique inédite de lutte contre la corruption, et qu’une enquête est en cours concernant ce marché, précisant que les organes de contrôle accomplissent leur mission dans le respect de la loi.
Elle a rappelé que le secteur de l’éducation a fait l’objet d’une large concertation impliquant l’ensemble des acteurs, laquelle a abouti à l’adoption d’une nouvelle loi d’orientation visant à refonder le système éducatif sur des bases solides.
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