Le Centre mauritanien de recherches et d’études humanitaires « Mabda » a organisé, dans la soirée du samedi, une conférence scientifique intitulée : « Le dialogue national… vision et enjeux », dans la salle des conférences de l’hôtel Mauri Center, en présence de plusieurs acteurs politiques, intellectuels et citoyens engagés dans les affaires publiques.
Dans son discours d’ouverture, le directeur des relations extérieures du Centre, Dah Ould Bab, a précisé que cette conférence s’inscrit dans une série d’activités annuelles régulièrement organisées par le centre, visant à encadrer le débat public autour des questions politiques et intellectuelles qui intéressent l’opinion nationale.
L’ancien ministre et cadre du parti El Insaf, El Mehdi Ould Bounna, a souligné dans son intervention l’importance du dialogue comme mécanisme de consolidation de la démocratie et de renforcement de la cohésion nationale, notant son rôle dans le traitement de questions cruciales telles que la justice sociale, l’éducation, la bonne gouvernance et la révision des politiques publiques face aux défis économiques et sociaux actuels.
Pour sa part, le président du parti « La Mauritanie en avant », Nour Eddine Mohamedou, a appelé à un dialogue inclusif n’excluant personne, affirmant que le dialogue est un principe fondamental de l’islam et doit constituer une voie pour résoudre les diverses problématiques nationales.
Quant au président du parti Front de la citoyenneté et de la justice, Mohamed Jemil Mansour, il a estimé que le dialogue doit être pratiqué comme un principe démocratique et ne pas être limité aux périodes de crise politique. Il a ajouté que le pays ne traverse pas une crise de légitimité ou institutionnelle, mais qu’il a besoin d’un rapprochement pour renforcer la transparence et l’alternance pacifique au pouvoir. Il a souligné que le dialogue à venir pourrait représenter « la dernière chance » pour démontrer la sincérité de la volonté politique d’ouvrir un débat global et authentique.
De son côté, la députée Khadija Wan a affirmé que le dialogue politique constitue un outil central pour la gestion des divergences et la construction de consensus, insistant sur le fait que le moment actuel impose à tous d’assumer leurs responsabilités envers l’avenir du pays et la stabilité de ses institutions.
Les participants à la conférence ont unanimement souligné l’importance du dialogue national comme moyen de bâtir la confiance et de renforcer la cohésion sociale, saluant l’initiative du centre « Mabda » d’organiser ces rencontres scientifiques, qui offrent un espace propice à un débat profond et serein sur les priorités de l’heure.
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