« Suicide »… un roman mauritanien qui incarne la douleur humaine et la chute de la patrie

Dans un article publié sur le site Monde Afrique, une nouvelle œuvre mauritanienne intitulée « انتحار – Un suicide », écrite par Isselkou Abdelwahab, est mise en lumière.

Le roman plonge profondément dans l’âme humaine, dans un pays rongé par des crises internes, où le héros fait face à ses derniers instants avant l’exécution de sa peine, au sein d’un monde où la justice disparaît et les valeurs s’effondrent.

L’histoire se déroule en Mauritanie, frappée par de graves crises sociales et économiques. L’auteur suit le parcours de « Salem », ancien député, qui vit ses derniers jours derrière les barreaux. Accablé par le poids d’un secret familial, il ne trouve de réconfort que dans un faible regret. En toile de fond, un pays brisé par le silence, la corruption et la conspiration des forces de l’injustice.

Le roman dépasse la simple histoire personnelle pour devenir un cri littéraire contre l’injustice, la tyrannie et la dégradation des valeurs. Le site Monde Afrique le décrit comme « un texte littéraire chargé de vérité et de douleur, vibrant de sincérité et résistant par la voix en des temps de silence ».

Isselkou Abdelwahab est né en décembre 1998 dans la ville de « Aldaf’ah » en Mauritanie. Il est actuellement étudiant en master à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, spécialisé en physique appliquée – mécanique des fluides. Malgré son engagement scientifique, il s’est lancé dans la littérature avec une sensibilité fine et une voix critique marquante.