L’Indice de Régulation de l’Électricité en Afrique 2024 (ERI), publié par la Banque africaine de développement, révèle que la Mauritanie a enregistré une performance faible dans l’organisation du secteur de l’électricité, avec une note de 0,4, la plaçant parmi les six pays les moins bien classés sur 43 pays africains couverts par l’indice.
Malgré ce classement peu favorable, la Mauritanie affiche une amélioration de +138 % par rapport à son niveau de 2022, ce qui traduit certaines avancées dans les efforts de réforme de son cadre réglementaire énergétique. Toutefois, elle demeure dans la catégorie rouge, c’est-à-dire celle des pays à faible performance.
La Mauritanie est classée après le Tchad (0,514), qui a enregistré la plus forte progression en Afrique (+250 %), tandis que Djibouti (0,450) a vu sa performance reculer de -9 %.
En revanche, le Kenya et le Sénégal dominent l’indice avec un score de 0,892 chacun, suivis par l’Ouganda, la Namibie et la Tanzanie, témoignant des progrès réalisés en Afrique de l’Est pour améliorer le cadre réglementaire du secteur électrique.
L’indice ERI évalue la performance des pays selon trois axes principaux :
• la gouvernance réglementaire
• le cœur de la régulation
• les résultats réglementaires
Il a pour objectif d’apprécier l’efficacité des cadres réglementaires à attirer les investissements, garantir une tarification équitable, renforcer la transparence et améliorer la qualité du service.
Ces résultats soulignent la nécessité pour la Mauritanie de poursuivre ses réformes dans le secteur de l’électricité, de renforcer le rôle des institutions de régulation et d’améliorer le climat des affaires afin d’attirer les investisseurs et d’assurer un accès universel et durable à l’énergie.
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