La chercheuse Fatima Bint Enjiane a déclaré que la majorité des recherches et études portant sur la région du Sahel ont été réalisées par des chercheurs étrangers, soulignant qu’il est désormais nécessaire d’impliquer les citoyens et les chercheurs locaux pour une compréhension plus approfondie et plus ancrée dans la réalité.
Cette déclaration a été faite lors de sa participation à un séminaire organisé par le Centre Sahel pour l’expertise et le conseil. Elle a appelé à privilégier le terme de « groupes armés » plutôt que celui de « terroristes », expliquant qu’une dénomination plus précise permet de mieux décrire le phénomène dans toute sa complexité, puisqu’il englobe des activités telles que le trafic d’armes, la traite des êtres humains et l’impact sur le tissu social et économique.
Bint Enjiane a précisé que le concept de « région du Sahel » n’est pas une notion géographique fixe, mais qu’il s’élargit ou se réduit selon les contextes sécuritaires et politiques. Elle a souligné que toute analyse de la situation au Mali doit inévitablement inclure l’Algérie, compte tenu des influences réciproques entre les deux pays.
Concernant la Mauritanie, Bint Enjiane a mis en garde contre des menaces directes et indirectes en provenance du Mali, notamment le risque d’infiltration d’éléments armés et de formation de cellules à l’intérieur du pays, ainsi que la pression économique liée aux réfugiés et l’aggravation des défis de développement dans un contexte de faiblesse des services de base et de fragilité sociale.
La chercheuse a proposé plusieurs axes pour faire face à ces défis, parmi lesquels :
Bint Enjiane a conclu son intervention en soulignant que reconnaître les difficultés — et non l’échec — constitue le début de la solution, appelant à une approche nationale honnête qui assume les échecs partiels et s’en serve pour construire des réponses réalistes.
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