Le projet GARSI lance sa troisième phase pour renforcer la sécurité au Sahel

L’équipe du projet GARSI a effectué une visite de terrain au siège de l’unité GARSI 2 dans la ville d’Ayoun, wilaya du Hodh El Gharbi, afin de suivre les activités de l’unité créée en 2021 et de vérifier son niveau de préparation ainsi que l’état des équipements mis à sa disposition.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la troisième phase du projet, après deux phases précédentes qui ont permis la création d’unités de sécurité spécialisées dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée dans la région du Sahel. Ces unités ont renforcé la capacité de la Mauritanie à faire face à la montée des crimes graves dans certaines zones frontalières.

Les phases précédentes du projet ont également permis de renforcer les liens entre les autorités de sécurité et les populations locales, contribuant ainsi à affirmer la présence de l’État et à améliorer la confiance mutuelle, tout en promouvant le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire par les forces de sécurité locales, selon les responsables du projet.

Cette nouvelle phase se distingue par l’introduction d’une composante fluviale dans les deux pays concernés (la Mauritanie et un autre pays du Sahel), ce qui renforcera les capacités opérationnelles des unités de sécurité dans la lutte contre le terrorisme, le trafic illicite et la criminalité transfrontalière via les rivières et les voies navigables.

Le projet est mis en œuvre en collaboration avec la Guardia Civil espagnole et vise à soutenir la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel.