Le syndicat des conducteurs de transport routier au Sénégal a appelé les chauffeurs de camions à suspendre temporairement leurs trajets vers le Mali, suite à une série d’attaques jihadistes coordonnées survenues la semaine dernière dans ce pays, menées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda.
Dans une déclaration à Radio France Internationale (RFI), Gora Khoma, secrétaire général du syndicat, a affirmé que ce sont les chauffeurs qui courent le véritable danger, et non les gouvernements ni les employeurs. Il a ajouté : « Ce sont nous qui conduisons ces camions et nous qui faisons face au danger. Nous devons donc prendre nos responsabilités et arrêter de nous rendre au Mali. »
Cet appel intervient après sept attaques simultanées ayant visé des zones de l’ouest du Mali, notamment dans les régions de Kayes et Ségou, près des frontières avec le Sénégal et la Mauritanie, y compris dans des villes importantes comme Kayes, Nioro du Sahel et Niono.
Gora Khoma s’est interrogé sur la pertinence des accords politiques entre les États en l’absence de sécurité réelle sur le terrain. Il a déclaré : « Les deux gouvernements échangent pour la paix, mais est-ce suffisant comme garantie ? Je dis non. Des cargaisons internationales transitent par le Mali vers le Burkina Faso et le Niger, mais ce trajet n’est plus sûr du tout. »
Il a conclu en disant : « Je ne veux pas envoyer mes collègues au Mali. Je le dis clairement : il faut que nous arrêtions ! »
Le port de la baie de Rahah, à Nouadhibou, a accueilli ce lundi un exercice simulé reproduisant l’intervention des équipes ...
Le président du Service public fédéral des Finances de Belgique, Philippe Van de Velde, a salué les progrès accomplis par ...
Lors de sa réunion tenue ce lundi, la Banque islamique de développement a approuvé un financement de plus de 277 ...