Cogito : Le mythe démocratique (SUITE)/ Chebih CHEIKH MELAININE

Beaucoup de pays africains subissent encore le traumatisme des conférences nationales…
Puis arriva le “socialiste” Mitterrand, un rescapé du Pétainisme assaisonné par la 4ème République pour imposer sa baguette et réformer la Françafrique… Ce fut une approche géniale pour faire rêver une élite africaine stérile. “Imitez-nous pour jouir des “bienfaits” d’une démocratie créatrice et stabilisante… et la France vous bénira… Amen.
Le pluralisme inadapté, singe et non limité (à la Senghor) allait prostituer les forces politiques en regroupements
IDENTITAIRES par tribus, par ethnies, par régions et par race.
Adieu la cohésion sociale et la communauté de destin… et aussi la citoyenneté.
Cette situation facilitait les manœuvres néocoloniales et la soumission de gouvernants
ne pouvant accéder au pouvoir sans la bénédiction de l’occident colonial en contrepartie du “laisser piller”.
Cette “démocratie” et ce mode de pillage s’étant essoufflés, il fallait inventer
Un système “rentable” de gouvernance.
Le peuple étant friand de se voir aux premières loges, il fallait au moins lui donner cette impression de créer les conditions d’un changement : un peu d’ersatz de révolution
Encadré par des loges de francs-maçons… c’est le célèbre Printemps arabe… avec ses violences et les pouvoirs que les fake news ont secrétées.
Là, le colonialisme s’associa avec le sionisme et le terrorisme, car il faut faire feu de tous bois.
L’occident crée, arme et finance les groupes terroristes
au Moyen-Orient, au Sahel et en Asie centrale… pour s’inviter
eux-mêmes à faire semblant de les combattre.
Cette approche traître et machiavélique a fini par créer
les conditions de coups d’État
Souverainistes pour dénoncer
et rejeter les accords et les relations esclavagistes.
Une combinaison synergique
entre le souverainisme, les relations d’égal à égal, du gagnant, du respect de la propriété des ressources, du besoin de développement, la révision de l’exercice du pouvoir et son articulation avec les réalités sociales dans leurs croyances et leurs systèmes de pouvoir… tout ce mélange pourrait aboutir à des systèmes de pouvoir plus ou moins adaptés… loin de la gouvernance dictée par les occidentaux pour mieux nous asservir.
Les peuples du Tiers-Monde
doivent lutter pour endiguer le
Phénomène d’accaparation de tout pouvoir par des oligarchies maçonniques, des kleptocrates et une nomenklatura mafieuse…
La bonne gouvernance, une nationalisation des ressources
naturelles, une distribution juste des revenus, une autogestion des régions, une stratégie économique rationnelle, la participation des masses, l’arrêt du transfert du pouvoir d’achat du citoyen vers l’oligarque… tous ces éléments entre autres assureront sécurité, stabilité et développement.