En Algérie, le parti du « Rassemblement pour la Culture et la Démocratie » (RCD), du camp de l’opposition, a annoncé le meurtre d’un fils de l’un de ses dirigeants, survenu aux frontières malienne. Le triste événement est lié à la crise politique intérieure de ce pays voisin, dont les relations avec l’Algérie se sont détériorées ces derniers mois.
Le « Rassemblement » a indiqué le fils cadet du dirigeant Abdalla Boutani a été assassiné au sud de la région de Tamanrasset (1800 km au sud) par des hommes armés actifs au nord du Mali, selon un communiqué du RCD, sans plus de détails sur la date, le lieu et les circonstances de l’exécution.
Des sources au sein du parti ont confirmé que le fils du leader a été victime d’un « conflit de longue durée » dans le nord du Mali et ont appelé le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie à « rechercher une solution politique pacifique à la crise dans le nord du Mali ».
La formation a également exhorté la diplomatie algérienne à « se concentrer davantage sur les menaces dans la région ».
L’Algérie a exprimé ses « regrets » face à la décision de l’autorité militaire de transition au Mali, dirigée par le Colonel Assimi Goïta, d’annuler « l’accord de paix » interne au début de 2024.
La décision porte sur l’arrêt de la médiation algérienne dans le conflit, qui se poursuit depuis 2015, date de signature de l’accord à Alger.
Le ministère algérien des Affaires étrangères avait aussitôt déclaré dans la foulée que la décision du gouvernement malien « aurait des effets négatifs sur le terrain », soulignant qu’elle sert plutôt l’intérêt des groupes armés. D’autant que ces derniers sont répartis partout au Mali et y commettent des attaques lorsque le conflit s’intensifie entre l’armée et l’opposition, retranchée à la frontière nord avec l’Algérie.
La Cour Pénale internationale (CPI) a délivré jeudi deux mandats d’arrêt à l’encontre du Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou et ...
Le Président de la transition au Mali, le Général Assimi Goïta, a nommé ce jeudi, le Général Abdoulaye Maïga, Premier ...
Le porte-parole du gouvernement, Houssein Ould Meddou, a annoncé que les autorités sont prêtes à organiser un dialogue politique global ...