Le député et militant des droits de l’homme Biram Dah Abeid a fait des déclarations fortes critiquant ce qu’il appelle l’effondrement des valeurs dans la société mauritanienne, notamment concernant l’emprisonnement de Warda Ahmed Souleimane. Il a affirmé que ce qu’elle a vécu n’est rien d’autre que le résultat d’une désintégration de la conscience collective et d’une perte de sens moral.
Biram a déclaré : « Warda mène une bataille pour la justice et pour que la Mauritanie redevienne à un Etat de valeurs, après la dangereuse désintégration des valeurs et des principes au sein de la société mauritanienne. »
Il a ajouté que les sociétés sont construites sur la moralité et la conscience, exprimant son regret face à ce qu’il appelle l’abandon de ces fondements par la société des « Bidanes et de leurs esclaves ».
Il s’interroge avec étonnement : « Qui aurait imaginé qu’un des émirats Bidanes emprisonnerait une petite fille ? »
Biram a critiqué quelqu’un qu’il a décrit comme proche du Chef de l’État, affirmant que l’intéressé « obtient des accords, jouit de larges pouvoirs et est ami avec le président de l’Assemblée nationale ».
Biram a conclu son propos en disant que ce qui se passe représente une réelle menace pour ce qui reste des principes de justice et de défense des opprimés, principes qui, selon lui, sont depuis longtemps défendus par les élites traditionnelles dans leur discours sur l’authenticité et l’arabité.
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