Le secrétaire général de Transparency International, Mostafa Sidat, a déclaré que la corruption en Mauritanie ne se limite pas à la dilapidation et au vol des fonds publics, mais s’étend à des manifestations plus graves telles que la fraude, l’hypocrisie, le favoritisme et l’absence d’équité dans la distribution et les nominations, ce qui aggrave les divisions sociales.
Dans une interview accordée à l’émission « Question Mobile » de TTV, Ould Sidat a souligné que la corruption est un problème de société qui nécessite un consensus national. Le moyen le plus efficace de la combattre commence par une campagne globale à tous les niveaux, en commençant par les médias. Le manque de transparence et de surveillance, ainsi que la marginalisation de la société civile, entravent la création d’une opinion publique convaincante.
Il a précisé que les lois anti-corruption, notamment la loi sur l’Autorité de lutte contre la corruption et la loi sur la déclaration du patrimoine, restent « timides » par rapport aux déclarations du Président, soulignant que 70% de l’efficacité de la lutte contre la corruption dépend de la volonté politique.
Il a souligné que la plupart des individus corrompus appartiennent à la classe dirigeante et à ses partisans, ce qui rend le rôle de la société civile et de l’opinion publique essentiel. Cependant, ce rôle reste absent, car il n’existe qu’une ou deux organisations qui travaillent sérieusement dans ce domaine et elles souffrent d’un manque criant du soutien nécessaire.
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