Me Lo Gourmo Abdoul, vice-président de l’UFP (Unin des Forces du Progrès, opposition), a appelé à faire une distinction entre la perte de documents d’identité et le fait d’assimiler cette perte comme un crime ou une dette, soulignant que cela résulte souvent d’une négligence de la part des administrations officielles.
Il a souligné dans une publication sur Facebook que « ne pas avoir de documents d’identité n’est pas un crime ni une violation de la loi ». Cette situation affecte principalement les citoyens les plus pauvres, en particulier ceux d’origine africaine, fréquemment accusés d’être des ressortissants étrangers ou des immigrés clandestins, même si leur apparence et leurs activités au sein de la société confirment leur citoyenneté.
Lo Gourmo a affirmé que cette question a eu des répercussions désastreuses à la fin des années 1980, lorsque des dizaines de milliers de Mauritaniens ont été expulsés en raison de doutes sur leur identité nationale, provoquant de grandes souffrances.
Il a ajouté que ces classifications sont souvent basées sur la couleur de la peau ou la langue, plaçant les négro-mauritaniens sous une suspicion constante.
Il a conclu en disant que quiconque ne comprend ce calvaire devrait vivre un instant dans la « peau d’une personne d’origine africaine » pour ressentir la peur constante de la persécution et de l’expulsion qu’elle endure, appelant à une meilleure compréhension de ces questions humanitaires.
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