Le port de Tanger fait face à d’importantes perturbations dans le transit des camions de marchandises, entraînant un mécontentement généralisé parmi les professionnels du transport et de la logistique, en raison des retards accumulés dans l’exportation vers les marchés européens.
Selon des sources professionnelles, l’afflux quotidien de dizaines de camions transportant des pastèques en provenance de Mauritanie a exacerbé cette crise.
Un responsable portuaire a indiqué dans une déclaration que le port reçoit chaque jour entre 40 et 60 camions mauritaniens chargés de pastèques, créant une pression accrue sur les opérations, d’autant plus que les perturbations climatiques récentes ont suspendu temporairement la navigation maritime entre le Maroc et l’Espagne.
Il a précisé que les procédures de contrôle pour ce type de cargaison prennent plus de temps que pour d’autres produits, chaque inspection pouvant durer jusqu’à trois heures, ce qui surchargent les infrastructures et les équipes du port.
Afin de réduire cette pression, il a été suggéré de répartir les exportations de pastèques sur d’autres ports marocains, comme Casablanca et Nador, pour éviter l’engorgement et fluidifier le passage des marchandises vers la rive nord de la Méditerranée.
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