Un rapport de l’ONU indique que les quantités de cocaïne saisies dans la région du Sahel ont bondi l’année dernière, passant de 13 kg par an entre 2015 et 2020, à 35 kg en 22021et à 863 kg en 2022.
Les saisies les plus importantes ont eu lieu au Burkina Faso (488 kg), au Mali (160 kg) et au Niger (215 kg), et « pourraient n’être qu’une partie d’un flux non détecté beaucoup plus important », selon le rapport consulté par l’AFP.
Le document souligne que le trafic de drogue dans la plupart des pays du Sahel est organisé par des « groupes criminels à but lucratif ».
Ces groupes armés, qui ont rejoint les réseaux traditionnels de traficants, se financent notamment en payant des tributs et autres taxes en échange d’une protection ou passage en toute sécurité dans les zones qu’ils contrôlent.
Le rapport ajoute que des groupes armés aux allégeances diverses sont impliqués dans le transport de cargaisons de drogue, notamment de cocaïne et de gomme de cannabis, ce qui montre que les marchés illégaux leur fournissent des ressources financières.
Outre la cocaïne, l’herbe de cannabis reste « la drogue la plus saisie dans la région du Sahel », atteignant 36 tonnes en 2021, dans ce qui est considéré comme un « record », selon le rapport.
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