Au cours de sa conférence de presse aujourd’hui, vendredi, à Nouakchott, le groupe d’expertes des Nations Unies en charge des discriminations contre les femmes (CEDEF/CEDAW) a subi les foudres d’arabophones extrémistes.
Jusque-là réservées aux nationaux, fussent-ils ministres, députés, écrivains, poètes, universitaire ou intellectuels, voilà que les arabophones chauvins s’en prennent à une mission étrangère, donc hôte du pays, et onusienne, ce qui fait craindre un incident diplomatique.
Ayant à peine prononcé le premier mot en langue française, la cheffe de la mission, Miskilane Chan, est prise à partie par des arabisants, manifestement horripilés par l’usage de la langue française.
« Rien que l’arabe, sinon je vais jeter les micros loin et ils n’ont qu’à amener la police. Ce pays est [un pays] arabe. C’est quoi ce mépris? »
Enhardis par la vague de francophobie qui sévit chez les pays voisins (Maroc, Algérie, Mali) et en Afrique de l’ouest, les arabisants de Mauritanie affichent désormais leur haine du français.
Menaces, ton de mépris, défis à la loi, au symbole de l’État (la police), non-respect des règles de bienséance vis-à-vis d’hôtes de la Mauritanie, recrudescence du conflit linguistique (lui-même suppôt de son parallèle social)… Autant de facteurs qui augurent d’une crise profonde, celle d’une Mauritanie autarcique vivant dans le passé et coupée du monde.
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