Conférence sur l’énergie : Session sur les développements manufacturiers en Afrique de l’Ouest

Aujourd’hui mercredi, dans le cadre des activités de la Conférence MSGBC sur le pétrole, le gaz et l’énergie, une session spéciale s’est tenue sous le thème « Répondre à la demande croissante: une approche renouvelée du secteur manufacturier en Afrique de l’Ouest », pour discuter des développements industriel en Afrique de l’Ouest, les défis, les stratégies et les progrès des infrastructures.

Organisée sous l’égide de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), la séance a été animée par plusieurs intervenants, dont Ross Geary, directeur des ventes africaines de Nueman Esser. Il a souligné que la hausse des besoins en énergie en Afrique de l’Ouest a entraîné une « demande accrue » de produits pétroliers, si bien que la région est prête à augmenter ses capacités de production.

Pour sa part, Mohammed Al-Filali, fondateur et directeur général de JurisFiscal, a noté que la revitalisation du secteur manufacturier et le renforcement de la coopération transfrontalière seront cruciaux pour que la transition soit juste et équitable dans la région MSGBC.

« La Mauritanie peut être forte dans le secteur manufacturier en renforçant sa coopération avec le Sénégal », a déclaré Al-Filali.

Au sujet des stratégies que les pays de la région MSGBC pourraient adopter pour attirer les investissements dans le secteur en aval, Al-Filali a déclaré que les pays devraient appliquer leurs plans macroéconomiques et trouver des moyens d’améliorer les flux de capitaux conformément à leurs plans de croissance.

À son tour, Mohamed Mansaré, directeur des opérations primaires à la SONAP en Guinée, a souligné certains facteurs efficaces par lesquels la Guinée a pu développer des projets d’infrastructure. Il a souligné que « la Guinée est devenue un pays capable de financer un certain nombre de projets sans aide extérieure, comme deux dépôts pétroliers en construction par la SONAP à Kodiaran. « La Guinée a réussi à contrôler l’inflation et aujourd’hui, nous sommes toujours à la recherche de pétrole et de gaz, mais l’importation d’hydrocarbures pourrait certainement se faire en coopération avec nos voisins ».