La Mauritanie et l’Égypte, en leur qualité de présidents respectifs de l’Organisation de la coopération islamique et du Groupe arabe aux Nations Unies, ont appelé à la reprise des travaux de la 10e session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale des Nations Unies pour discuter de la situation dans la Bande de Gaza.
Les représentants des deux pays à New York ont déclaré que cette requête intervient conformément aux décisions issues du Sommet extraordinaire islamique arabe, qui s’est tenu le 11 novembre 2023 à Riyad, et en référence à la lettre du Secrétaire général des Nations Unies en date du 6 décembre 2023 au Conseil de sécurité concernant l’activation de l’article 99 de la Charte des Nations Unies.
La demande de reprise de cette session intervient deux jours après que les États-Unis – en utilisant leur droit de veto – ont bloqué un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation dangereuse de la population civile palestinienne dans la Bande de Gaza. Résolution qui appelle à un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires.
La demande de la Mauritanie et de l’Égypte indiquait : « En l’absence d’un cessez-le-feu et eu égard aux graves violations persistantes du droit international (notamment du droit international humanitaire et du droit des droits de l’homme) et aux violations des résolutions onusiennes en rapport, la situation dans les territoires palestiniens occupés, en particulier la Bande de Gaza, « continue de se détériorer de façon dramatique » ».
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