Le Club des Juges mauritaniens a demandé au Ministère Public d’engager des poursuites contre Yehdhih Ould Dahi et Sidi Mokhtar Ould Sidi. Il sollicite leur traduction en justice pour « crimes d’outrages, de discrimination fondée sur l’appartenance ethnique et d’incitation à la haine ».
Le Club a également appelé le Ministre de la Justice, le président de l’Assemblée Nationale et les députés à « assumer leurs responsabilités et à prendre les mesures idoines pour poursuivre pénalement le député Biram Dah Abeid pour délits d’insultes, d’incitation à la discrimination ethnique et à l’incitation à la haine ».
Le Club a déclaré dans un communiqué : « Les insultes proférées contre le pouvoir judiciaire vont au-delà de la dérision par rapport aux jugements et des décisions, elles visent la personne des Magistrats et leur environnement social, ce qui est incompatible avec les véritables valeurs islamiques, les lois nationales et les valeurs de la République ».
« Il y a quelques mois, le juge Isselmou Saad Bouh Moulay Ahmed a été victime d’agressions verbales de la part de certains membres de la force publique en faction devant l’Hôpital militaire. Leurs insultes ont dépassé la personne du juge pour inclure le pouvoir judiciaire en général. Il y a quelques jours, le juge Haroun Amar Ideïgbi a également fait l’objet d’insultes verbales et d’outrages de la part du dénommé Yehdhih Ould Dahi, à l’instigation de l’avocat Sid’El Mokhtar Ould Sidi. Là encore, l’insulte a dépassé la personne du juge pour viser son environnement social, avec des expressions d’incitation à la haine et à la discrimination ethnique, qui sont des crimes imprescriptibles ».
« Ensuite, nous avons été surpris par un enregistrement audio du député Biram Dah Abeid, qui contient de nombreuses expressions obscènes, des discours de haine et une incitation à la discrimination raciale, qui sont des crimes imprescriptibles. Les propos contiennent également de nombreuses insultes, injures, diffamations et denigrements à l’encontre des juges, du pouvoir judiciaire et du président du Tribunal anti-esclavagiste en particulier. Le mépris et la moquerie de l’État, de ses institutions, du pouvoir judiciaire et des responsables sont autant de crimes punis par le Code pénal, la loi anti-discrimination, la loi sur la cybercriminalité, la loi de protection des symboles nationaux et la loi criminalisant les atteintes au prestige de l’État et à l’honneur du citoyen. Les auteurs doivent être poursuivis sans distinction ni discrimination et jugés équitablement ».
Le communiqué dénonce ce qu’il appelle « les expressions obscènes, les insultes, la diffamation, la calomnie, les discours de haine, la discrimination et la ségrégation », soulignant qu’il s’agit de crimes flagrants, contre lesquels le Club des Juges œuvrera, conformément à la loi, à engager une action publique pour traduire les coupables en justice.
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