Aujourd’hui mardi, à Nouakchott, la police mauritanienne a dispersé une marche organisée par l’Union Nationale des Etudiants Mauritaniens (UNEM) en refus de « critères injustes et de la suppression de l’aide sociale ».
La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des matraques pour disperser la manifestation. Plusieurs blessés ont été signalés et ont tous été transportés à l’hôpital.
Il s’agit de la deuxième marche du syndicat estudiantin à être dispersée de force par la police. Après celle d’hier – lundi – organisée également par l’UNEM dans le même but. La dispersion par la force a donné lieu des cas d’étouffement et des blessures. Certains ont été transférés à l’hôpital de traumatologie et d’autres à l’hôpital national, selon le syndicat.
L’UNEM a annoncé sur sa page l’organisation d’une deuxième marche de protestation, l’Institut Supérieur de Comptabilité et d’Administration des Entreprises (ISCAE) en direction du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Les manifestants entendent ainsi protester contre des critères qu’ils qualifient d’injustes en matière d’octroi des bourses et la détérioration des services universitaires. Ils exigent la satisfaction de leurs doléances pour mettre fin à leur débrayage, selon le communiqué de l’Union estudiantine.
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