Le calme est revenu dans la ville frontalière de Bassiknou, suite aux émeutes qui ont éclaté lundi pour protester contre l’assassinat d’un citoyen mauritanien à son domicile, selon des sources du journal Taqadoumy.
Les habitants ont accusé un réfugié malien d’avoir tué le Mauritanien et ont manifesté pour demander l’expulsion des réfugiés de la ville.
Des émeutes ont éclaté, entraînant des incendies d’habitations et la destruction de magasins, mais l’intervention de l’armée a ramené le calme dans les rues.
Plus de 100 000 réfugiés maliens résident dans le camp « Nbéra », non loin de « Bassiknou » et la population sollicitent que les réfugiés y restent.
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