Un consortium égypto-émirati pour développer deux gisements gaziers en Mauritanie

Lors de sa réunion tenue hier mercredi, le Conseil des Ministres mauritanien a examiné une déclaration présentée par le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Mines, Nani Ould Chrougha, concernant les procédures préliminaires à la signature d’un contrat d’exploration et de production de gaz en partenariat avec un consortium d’entreprises arabes.

Le consortium, qui regroupe les sociétés égyptienne « Taqa Arabia » et émiratie « KOGAS », travaillera au développement et à l’exploitation des réserves de gaz des champs « Banda » et « Taft » situés dans le bassin côtier, au large des côtes mauritaniennes.

Les négociations entre le gouvernement mauritanien et le consortium égypto-émirati ont abouti à déterminer les conditions techniques, économiques et financières du contrat de production en préparation à la signature d’un nouvel accord pour l’extraction du gaz des deux gisements susmentionnés, selon ce qu’a rapporté la plateforme spécialisée « Energy ».

Le consortium égypto-émirati a été choisi par le gouvernement mauritanien, après la réception de nombreuses offres et étude des dossiers des entreprises concurrentes par un comité multilatéral comprenant des représentants des secteurs gouvernementaux concernés, qui a déterminé un ensemble de normes techniques et financières qui doivent être respectées par les entreprises intéressées à soumettre des offres de partenariat.

Après tri des dossiers et évaluation des offres par le comité, l’offre présentée par le consortium égypto-émirati a été retenue. Celle-ci prévoit la création d’une nouvelle centrale de production d’électricité à partir du gaz d’une capacité de 120 mégawatts, en plus de l’alimentation d’une centrale hybride d’une capacité de 180 mégawatts située au nord de Nouakchott avec du gaz pour la production de l’électricité.