Dans une interview exclusive accordée à France 24 et RFI, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani évoque son homologue tunisien, Kaïs Saïed, tout comme l’opération Barkhane, qui a été réduite et également son prédécesseur Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le président Ould Cheikh El Ghazouani a affirmé que le président tunisien était confronté à « une situation de blocage » face à laquelle il n’a trouvé d’autre issue que d’agir conformément à la Constitution, au moyen de l’article 80.
Au sujet de l’opération Barkhane au Sahel, Ould El Ghazouani apporte un démenti formel à toute négociation de la Mauritanie avec les groupes terroristes dans la région. D’ailleurs, la Mauritanie a payé le prix de sa propre sécurisation, qui est le fruit du dispositif sécuritaire le long des frontières avec l’Algérie et le Mali (bases militaires, patrouilles, surveillance aérienne, contrôle des frontières) ainsi que l’équipement et la modernisation des forces armées.
Il concède, certes, que l’allègement de l’opération Barkhane et la réduction des troupes françaises au Sahel risque de se répercuter sur la situation sécuritaire au nord du Mali, mais il dit être confiant sur la poursuite par la France de son soutien militaire.
Enfin, évoquant Mohamed Ould Abdel Aziz, emprisonné et inculpé de corruption, le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani déclare ne pas être à l’origine des ennuis judiciaires de son prédécesseur et confirme que ce dossier ne cache pas de règlement de comptes politiques avec Ould Abdel Aziz.
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