La société française Orano a annoncé que le pouvoir en place au Niger a repris le contrôle de sa filiale locale SOMAIR, dont elle détient 63,4 % des parts et l’État nigérien 36,6 %. Une mesure qui entre dans le cadre de la politique des autorités militaires visant à renforcer la souveraineté du pays sur ses ressources naturelles, y compris l’uranium.
Selon les journaux nigériens, la junte militaire a encouragé les travailleurs à poursuivre l’exploitation, tout en refusant d’exporter la production accumulée, qui a une valeur marchande d’environ 200 millions d’euros, malgré la décision du conseil d’administration de la SOMAIR de suspendre la production.
En juin dernier, le Niger avait à Orano retiré le permis d’exploitation de sa mine d’Imouraren, à Tarlit, l’une des plus grandes mines d’uranium. Par conséquent, Orano a suspendu ses activités en octobre dernier en raison de ce qu’elle a qualifié de « la détérioration des conditions et la difficulté de poursuivre l’exploitation ».
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