La Mauritanie, de par sa situation géographique, reste épargnée par l’activité sismique intense en Méditerranée, a déclaré Badr Safraoui, expert sismologue.
Dans une interview accordée à Al-Hurra TV, le géophysicien marocain a ajouté que les côtes maghrébines peuvent être affectées par des tsunamis en cas de fort séisme marin, notamment au Maroc et en Algérie, précisant que l’intensité de l’impact dépend de la localisation et de la profondeur du séisme ainsi que de la nature du terrain côtier.
La Tunisie, la Libye et la Mauritanie sont peut-être moins vulnérables aux tremblements de terre que ne le sont Maroc et l’Algérie, mais elles pourraient être affectées par des secousses légères à modérées, en particulier dans les régions septentrionales.
En ce qui concerne le risque de tsunami, l’expert a expliqué que le Maroc est plus vulnérable à ses répercussions que les autres pays de la région, étant donné son ouverture sur l’Océan Atlantique, mais il a exclu la survenue d’un tel scénario à l’heure actuelle, soulignant que la région n’a pas connu de tsunami depuis des milliers d’années.
Les pays du Maghreb craignent de plus en plus l’activité sismique croissante en Méditerranée, surtout après que la Turquie a annoncé un plan stratégique d’urgence et que la Grèce a prolongé la fermeture des écoles par mesure de précaution, consécutivement aux tremblements de terre qui ont frappé la région.
Lundi soir, le Maroc a enregistré un tremblement de terre d’une magnitude de 5,2 sur l’échelle de Richter. Quelques jours plus tard, en Tunisie, la zone de Meknassi, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, a connu deux tremblements de terre, dont l’un a atteint 4,6 degrés.
Mohamed Ayari, président de l’Association tunisienne pour l’information géographique numérique, a déclaré que la région du Maghreb est située dans une aire géologique active résultant de l’interaction des principales plaques tectoniques, ce qui la rend vulnérable aux tremblements de terre forts et destructeurs.
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