L’Union Nationale des Etudiants de Mauritanie (UNEM) a accusé des membres de l’Union Générale des Etudiants Mauritaniens (UGEM) d’avoir envahi les bureaux de vote, d’agresser les membres des bureaux et de manipuler les urnes, lors des élections de représentation des étudiants dans les conseils scientifiques de l’université.
L’Union Nationale a confirmé dans un communiqué qu’un « autre syndicat » avait participé aux opérations d’invasion, « tandis que l’administration de l’université, représentée par le secrétaire général de l’université – président de la commission supervisant les élections – a échappé à ses responsabilités morales et légales malgré nos avertissements répétés et nos alertes concernant la série de violations qui se sont produites au début du processus ».
Le syndicat national a exprimé sa condamnation de ce « comportement barbare et de cette agression flagrante contre les étudiants, ainsi que du mépris pour leurs voix, en violation honteuse du sanctuaire universitaire protégé ».
Il a également tenu la direction de l’université, en particulier le secrétaire général, « responsable du mépris pour les voix des étudiants et de son refus d’assumer sa responsabilité dans la protection des voix des étudiants, dans une incapacité manifeste et une complicité évidente avec les fauteurs de troubles ».
Il a également demandé au ministère de l’Enseignement supérieur de prendre ses responsabilités et de punir ceux qu’il a qualifiés de « criminels participant à ce désordre dangereux, qui a été documenté dans tous ses aspects ».
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