Un groupe de partis politiques d’opposition ont déclaré que l’espoir d’organiser un dialogue national, aboutissant à la proposition de solutions pérennes aux problèmes rencontrés par la Mauritanie, s’est dissipé, avec les récentes déclarations du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui a exclu l’organisation d’un dialogue avec l’opposition, dans une interview avec le journal Jeune Afrique.
Lors d’une conférence de presse, tenue aujourd’hui dans la capitale Nouakchott, les partis ont exprimé leur surprise vis-à-vis des déclarations « soudaines » de Ould El Ghazouani, dans une atmosphère politique qualifié de calme entre le régime et le reste des partis politiques, deux ans après l’investiture du président.
Ces partis ont rendu publique une déclaration dans laquelle ils dénoncent les conditions de vie des citoyens, la propagation des crimes, exhortant le gouvernement mauritanien à prendre compte de la gravité de la situation actuelle et de prendre des mesures urgentes pour trouver des solutions aux problèmes posés.
Cette déclaration a été signée par l’Alliance Populations Progressiste (APP), El Moustghbel, Coalition Vivre-Ensemble (CVE), RAG et Tawassoul.
Ces partis ont appelé le président à organiser un dialogue national « sérieux et constructif », impliquant tout le spectre politique, pour l’échange de points de vue, en ce qui concerne les « questions nationales » globales, et à leur tête, la justice sociale, le passif humanitaire et la lutte contre l’exclusion et la marginalisation.
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