La Mauritanie absente du classement de la résilience financière pour 2025

La Mauritanie et la Libye sont absentes du classement mondial de la résilience financière pour l’année 2025, publié par l’institution « FM » pour les solutions économiques et financières.

L’indice mentionné s’intéresse à la résilience de l’environnement des affaires et à l’évaluation des risques auxquels les pays sont confrontés, ainsi qu’à leur capacité à faire face aux crises et aux événements imprévus et à s’en remettre rapidement. Cela repose sur un ensemble de facteurs et d’indicateurs secondaires couvrant les domaines politique, économique et social, tels que le niveau d’éducation, les dépenses de santé, les taux d’inflation, ainsi que les facteurs logistiques, le taux d’urbanisation, le stress hydrique, entre autres.

Au niveau mondial, le Danemark a pris la 1ère place avec un score parfait de 100 points, suivi du Luxembourg, en 2e avec 99,5 points sur 100. Ensuite, la Norvège vient en 3e position, tandis que le Tchad a terminé en bas du classement général, se classant 130e zéro point.

Le Maroc s’est classé au 70e rang sur plus de 130 pays, avec un score de 56,1 points, se positionnant ainsi en tête du classement des pays d’Afrique du Nord à ce niveau, devant l’Égypte (74e), la Tunisie (75e). L’Algérie occupe la 91e position au niveau mondial. La Mauritanie et la Libye sont absentes de la liste.

Au sein des pays membres de la Ligue arabe, le Qatar a dominé le classement en se plaçant au 37e rang mondial avec plus de 76 points, suivi des Émirats arabes unis qui se sont classés 43e mondialement avec un score de 73,6 points, puis l’Arabie Saoudite, 3e à l’échelle arabe et 48e au niveau mondial. Suivent Bahreïn et le Sultanat d’Oman, respectivement 54e et 56e rangs.

Les résultats du rapport sur l’indice de résilience financière mondiale pour l’année 2025 indiquent qu’environ 50 pays figurant dans cet indice retrouvent leur activité et leur résilience après les pertes matérielles, plus rapidement de plus de 30 % par rapport à la moyenne de récupération observée dans les autres pays, soulignant l’impact des conflits mondiaux actuels et des défis croissants résultant de la révolution technologique.