La parlementaire Kadiata Malick Diallo a déclaré que le dossier du passif humanitaire est toujours d’actualité sur la scène politique depuis plus de 35 ans, affirmant que les revendications n’ont pas changé. Elles consistent à faire la lumière sur ce qui s’est passé, à identifier les responsables, à obtenir justice et à indemniser les victimes.
Mme Malick Diallo a ajouté, lors d’une interview avec la chaîne TTV, que « les peuples forts ne gomment pas leurs mauvaises expériences, mais les commémorent comme le fait l’Europe, car l’oubli ne crée pas la justice. » Elle a souligné que toutes les tentatives précédentes de clore le dossier ont échoué, en l’occurrence la loi d’amnistie sous le régime de Taya, qui a gracié « des personnes obscures » sans véritable traitement du dossier.
Elle a noté que l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait tenté d’aborder le dossier de manière nationale et par le dialogue. Mais sa tentative d’aborder le dossier des victimes a été rejetée par l’armée, considérant que « le coup d’état contre lui pourrait avoir un lien direct avec l’ouverture de cette affaire. »
Concernant la manière dont les régimes successifs ont traité les victimes, elle a déclaré que Ould Abdel Aziz avait visité Kaédi, a prié pour les défunts et a accordé certaines aides, mais l’accord signé avec les victimes n’a pas été publié.
Elle a précisé que le problème est profond et complexe en raison du lien de l’actuel président avec l’institution militaire, considérant que « les centres de décision au sein de l’armée ne sont pas encore prêts à ouvrir le dossier sérieusement. »
Elle a refusé de lier la discussion sur le dossier du passif humanitaire à une menace pour l’unité nationale, soulignant que « la blessure ne peut se cicatriser sans traitement. Or, certains orphelins des victimes sont aujourd’hui devenus adultes, il est donc nécessaire de faire face à la vérité. »
Elle a conclu par un message adressé au président Ghazouani, indiquant que le traitement du dossier ne doit pas se faire de manière « timide », critiquant le fait que sa rencontre avec les veuves des victimes n’ait pas été diffusée dans les médias, et qu’il ait célébré la fête de l’indépendance au même moment que les événements d' »Inal » sans rendre hommage aux martyrs.
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