Mauritanie : Les orpailleurs mettent fin à leur sit-in

L’Union nationale des travailleurs et investisseurs des mines a annoncé la fin du sit-in qu’elle avait organisé devant le siège de l’Agence nationale des mines de Mauritanie, Maaden Mauritania, après plus de trois semaines de manifestations, suite à une réponse officielle à ses revendications.

Dans un communiqué publié au nom des manifestants et des orpailleurs, le syndicat a salué le geste généreux du Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Le geste a été exprimé par le ministre de l’Énergie et des Mines lors de sa récente conférence de presse à l’issue de la réunion du Conseil des ministres. Il a affirmé que les résultats du conseil répondaient aux demandes des manifestants, reflétant l’importance que le président attache au secteur de la prospection artisanale et à sa main d’œuvre.

Le syndicat a également exprimé sa profonde gratitude au ministre de l’Industrie et des Mines pour ce qu’il appelle « son patriotisme, sa compréhension et son engagement positif » avec le comité de sit-in, saluant la coopération du ministre de l’Intérieur, des forcces de sécurité et de tous ceux qui ont contribué à résoudre la crise.

Enfin, le syndicat a remercié toutes les « personnes libres du secteur » et les partisans du mouvement, annonçant officiellement la fin du sit-in devant Maaden Mauritania et affirmant ses efforts continus pour protéger les droits des travailleurs et investisseurs du secteur minier artisanal.

La déclaration a été signée par le président du Syndicat national des travailleurs et investisseurs des mines, Hamdi Ould Amar.

D’autre part, Bechir Ahmed Aicha, l’un de ceux qui continuent les fouilles, a déclaré lors d’un appel téléphonique au journal « Taqadoumy » que les raisons du sit-in ont été supprimées après la résolution du problème de la ‘licence.

Ils ont souligné avoir organisé un sit-in uniquement pour répondre aux revendications des orpailleurs.

Ould Ahmed Aicha a dit que leur sit-in avait pour but d’obtenir la satisfaction de leurs revendications et rien d’autre, selon ses termes.