Amnesty International a appelé mercredi les autorités maliennes à annuler leur proposition de dissoudre tous les partis politiques, mettant en garde contre une escalade de la répression politique depuis 2024.
L’organisation a noté qu’entre avril et juillet 2024, les autorités militaires au pouvoir ont publié un décret suspendant les activités des partis politiques et toutes les activités politiques. Amnesty International a considéré qu’il s’agissait d’une violation de la Constitution de 2023, qui garantit la liberté de créer des partis politiques et de mener leurs activités conformément à la loi.
Amnesty International a déclaré que toute mesure visant à dissoudre les partis politiques serait incompatible avec les obligations internationales du Mali en matière de droits humains, en particulier la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Le dialogue national organisé par les autorités de transition en mai dernier, et boycotté par la plupart des partis politiques, a recommandé de prolonger la période de transition jusqu’à ce que la stabilité soit atteinte dans le pays. Les concertations ont également appelé à des conditions plus strictes pour la création de partis politiques et à la suppression de leur financement public.
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