Sidi Ould Tah, candidat à la présidence de la Banque africaine de développement, a souligné l’importance de la sécurité alimentaire comme priorité stratégique pour l’Afrique, face aux défis liés à la croissance démographique rapide ainsi qu’aux risques climatiques, politiques et économiques multiples auxquels le continent est confronté.
Lors d’un point de presse, Ould Tah a affirmé que l’Afrique dispose de ressources hydriques suffisantes pour couvrir ses besoins alimentaires, mais que la productivité par hectare reste inférieure au tiers de la moyenne mondiale. Cela appelle, selon lui, à un véritable saut de développement nécessitant la synergie des efforts gouvernementaux, le renforcement de l’éducation, la formation des compétences africaines, et la modernisation de l’encadrement agricole.
Il a présenté sa vision, qui prévoit la création d’un mécanisme africain de garantie pour stimuler les investissements dans les secteurs agricole et industriel. Il a également insisté sur la nécessité de dynamiser le secteur privé, de mettre en place des mécanismes de financement durables et de corriger les déséquilibres géographiques dans la répartition des capitaux.
Ould Tah a appelé à développer les infrastructures et à faciliter l’accès à l’électricité, en particulier dans les zones rurales, en misant sur les énergies renouvelables comme l’hydrogène vert, qui pourrait jouer un rôle central dans la réduction du coût de production électrique et l’élargissement de la couverture.
Il a conclu en affirmant que le développement des chaînes de valeur agricoles et industrielles, ainsi que la création d’emplois pour les jeunes, constitue la voie vers une véritable transformation économique, renforçant la souveraineté alimentaire et assurant une croissance inclusive pour le continent.
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