Le chercheur en industries extractives, Yerbane El-Khiraachi, a déclaré dans une interview accordée à la chaîne TTV que le monde ne s’accorde pas sur une définition uniforme des minéraux critiques ou stratégiques, mais que leur rareté géologique et leur importance économique et sociale constituent leurs principaux critères. Il a souligné qu’ils sont devenus « le carburant du XXIe siècle » et un axe central du conflit mondial croissant.
El-Khiraachi a confirmé que la Mauritanie dispose de vastes réserves de minéraux classés comme critiques par de grandes puissances telles que la Chine, le Royaume-Uni et le Canada, notamment le minerai de fer. Il a également évoqué les énormes potentialités du pays en matière d’énergies renouvelables, ce qui pourrait rendre l’extraction de ces minéraux plus durable et moins coûteuse.
Il a souligné que les principaux défis auxquels le pays fait face dans ce domaine sont le cadre juridique et réglementaire insuffisant, ainsi que des problèmes liés à la délivrance de licences et à la gestion des revenus des ressources, nécessitant des réformes profondes pour garantir une utilisation équitable et durable des ressources.
El-Khiraachi a averti des risques géopolitiques croissants, en se basant sur l’indice “Gigalo” qui mesure l’impact de la transition mondiale vers les énergies renouvelables sur 156 pays. L’indice a classé la Mauritanie au deuxième rang mondial en termes de potentiel d’impact, en raison de ses vastes ressources minières et de son énergie propre, ce qui pourrait faire d’elle, à l’avenir, un centre d’attraction ou un lieu de conflit international potentiel.
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