Des médias sénégalais rapportent que l’enquête sur l’affaire des dépôts à terme (DAT) rompus pourrait mener à la levée de l’immunité parlementaire de Birima Mangara, député à l’Assemblée nationale élu lors des dernières législatives.
Selon un rapport de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques entre 2019 et 2024, le nom de Mangara apparaît dans les investigations portant sur 141 milliards de francs CFA de dépôts à terme rompus sans que les fonds ne soient reversés au Trésor public.
Les documents remis à la Division des investigations criminelles (DIC) révèlent que Birima Mangara, ancien ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et du Plan entre 2014 et 2019, a signé une demande de placement de 10,5 milliards de francs CFA en DAT auprès de Crédit du Sénégal (CDS).
En juillet 2017, il aurait demandé la rupture de ces dépôts et le transfert de 10 milliards de francs CFA à la « Conciliation immobilière de l’UEMOA », sans fournir d’explication claire sur les raisons de cette opération.
Cette affaire, qui soulève de nombreuses questions, place Birima Mangara au centre de l’enquête. Dans le même contexte, le rapport du « Rassad » indique que l’ancien Premier ministre Amadou Ba, alors ministre de l’Économie et des Finances à la même période, fait également l’objet d’investigations, tout comme l’ex-secrétaire général du ministère, Cheikh Tidiane Diop.
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