Le Conseil législatif de transition du Mali, désigné par les autorités militaires en place, a adopté lundi un projet de loi abrogeant la charte des partis politiques, avec une majorité de 130 voix contre deux abstentions.
Cette décision fait suite à celle du gouvernement de transition qui, il y a quelques jours, avait suspendu les activités des partis politiques, invoquant des raisons liées à l’ordre public. Le ministère de l’Administration territoriale a précisé que l’objectif n’était pas d’abolir les partis, mais plutôt de “stopper leur prolifération”, en soulignant que le pays comptait près de 300 partis officiellement enregistrés.
De son côté, l’opposition malienne a rejeté cette décision, la considérant comme une tentative claire de dissoudre les partis politiques et de restreindre la pluralité. Elle a organisé des manifestations et des conférences de presse dans la capitale Bamako pour dénoncer ce qu’elle qualifie de “ciblage politique”, appelant à un retour rapide à un système constitutionnel.
Dans un commentaire virulent, l’avocat et ancien ministre de la Justice, Mamadou Ismaïla Konaté, a qualifié la décision de “coup d’État juridique et de crime politique”, ajoutant : “Ce n’est pas une réforme, mais un kidnapping politique pur et simple.”
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