Khadija Bouka, présidente du Conseil de l’Autorité de régulation des marchés publics, a affirmé que l’Autorité, en tant qu’instance indépendante, a conduit un projet stratégique d’analyse des risques dans le système des marchés publics. Ce projet a été mené en étroite collaboration avec l’Inspection générale d’État, les organes de contrôle, les autorités contractantes, les acteurs économiques, la société civile et les organisations professionnelles.
Lors d’un atelier consacré aux risques de corruption, Mme Bouka a expliqué que le système de la commande publique est exposé à de multiples risques — juridiques, financiers, techniques, sociaux et environnementaux — susceptibles d’affecter négativement la qualité d’exécution des projets, d’en augmenter les coûts, d’en retarder la réalisation, voire d’affaiblir la confiance des citoyens dans l’action publique.
Elle a ajouté que ce travail a permis une analyse complète des différentes étapes du cycle de la commande publique, depuis l’identification des besoins jusqu’à l’exécution des contrats. Cette analyse a permis d’identifier 41 risques, classés selon leur nature (stratégique, opérationnelle, financière, organisationnelle), en fonction de leur gravité, de leur probabilité d’occurrence et du niveau de maîtrise.
Elle a révélé que les résultats montrent qu’environ 85 % de ces risques sont considérés comme majeurs ou de priorité absolue, ce qui nécessite la mise en œuvre urgente de mesures préventives et de gestion pour garantir l’efficacité et la transparence du système des marchés publics dans le pays.
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