L’avocat Cheikh Sall a déclaré que le dossier de la “décennie”, lancé par une vaste enquête parlementaire comportant ce qui a été présenté comme de nombreuses preuves, a donné au citoyen ordinaire l’impression que le pays avait vécu une grande anarchie pendant dix ans, et que cette affaire représentait “la plus grande trahison de l’histoire du pays”.
Il a ajouté que le tribunal de première instance a déjoué ces attentes en acquittant tous les accusés, à l’exception de l’ancien président, qui a été condamné à cinq ans de prison seulement, une peine qu’il a qualifiée de « ne relevant pas du niveau d’un crime ».
Cheikh Sall a expliqué que ce verdict avait atténué la gravité du dossier aux yeux de l’opinion publique, en dépit des « vifs échanges verbaux » qui l’ont accompagné. Toutefois, la cour d’appel a surpris tout le monde — y compris la partie civile — en alourdissant considérablement la peine, condamnant l’ancien président à quinze ans de prison, ce qui reflète, selon lui, « un déséquilibre entre l’ampleur du dossier, le jugement du tribunal de première instance et celui de la cour d’appel ».
L’avocat a insisté sur le fait que le droit pénal diffère du droit civil, en ce qu’il repose sur l’intime conviction du juge, tout en rappelant un principe juridique selon lequel les jugements en appel tendent généralement à être plus cléments, sauf en cas d’apparition de nouvelles preuves. Il a également souligné que « le droit pénal a un effet rétroactif qu’il convient de prendre en considération ».
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