Maryam bint Abdel Aziz, présidente du bureau exécutif du Front pour le Changement Démocratique, a qualifié la condamnation prononcée contre l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz de « sévère, choquante et inattendue », affirmant que le Front la considère comme « un jugement politique et vindicatif, fondé sur des motivations personnelles ».
Dans une interview accordée à la chaîne TTV, bint Abdel Aziz a déclaré que ce verdict « ne peut s’expliquer que dans le cadre de ce qu’elle a appelé une pièce de théâtre et une farce politique », ajoutant que « la commission parlementaire est partie de motivations politiques, et que le Front s’attendait à ce que la cour déclare son incompétence et revienne au principe d’immunité garanti par l’article 93 de la Constitution ».
Elle a estimé que la peine de 15 ans de prison ferme révèle « une intention délibérée de restreindre l’ancien président et de le confiner juridiquement », soulignant que « si la peine avait été de 5 ou même 7 ans, elle aurait pu être considérée comme acceptable politiquement, mais le fait de le condamner comme s’il avait commis des crimes de guerre montre que certains cherchent à l’éliminer politiquement, voire plus ».
La présidente du bureau exécutif a insisté sur le fait que le Front s’appuie sur « l’absence de compétence de la cour », et que des avocats internationaux ont souligné la nécessité de juger le président devant une cour suprême, ce qui n’a pas été respecté dans cette affaire. Elle a ajouté que ce qui se passe aujourd’hui « reflète une inquiétude quant à l’avenir de la justice dans le pays ».
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