Le ministre de la Défense : « Il n’y a pas de troisième option pour le monde, sinon gagner ensemble ou perdre ensemble. »

Le ministre de la Défense, des Anciens combattants et des Enfants de martyrs, Haneihna Ould Sidi, a affirmé hier, lors de son intervention au Congrès international sur le soutien et le renforcement des missions de maintien de la paix, qu’« il n’existe pas de troisième option » pour l’humanité face aux défis communs : « soit nous remportons la victoire collectivement, soit nous subissons la défaite collectivement ».

Le ministre a déclaré que la Conférence Future 2024 a confirmé l’unité du destin de l’humanité, et que l’Organisation des Nations Unies incarne aujourd’hui cette prise de conscience mondiale d’un destin partagé. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la solidarité collective dans la quête des Objectifs de développement durable, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre le changement climatique, ainsi que le soutien à la paix et à la sécurité, notamment en Afrique.

Le ministre a salué l’importance de la résolution 2719 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, la qualifiant de départ fort pour le financement des opérations de soutien à la paix sous conduite de l’Union africaine, soulignant qu’elle permet la réalisation de missions temporaires caractérisées par la force et la clarté des objectifs.

Il a appelé les Nations Unies à jouer un rôle accru dans la coordination des opérations régionales sous leur égide, à fournir un soutien logistique et financier, à assurer la cohérence entre les mesures sécuritaires, politiques et de développement, ainsi qu’à appuyer les efforts de médiation et de dialogue politique, et à développer les compétences régionales dans les domaines de la prévention des conflits et de la justice transitionnelle.

Le ministre de la Défense a conclu son intervention en affirmant que « la paix est une responsabilité collective » et que la sécurité ne peut être assurée que par une solidarité internationale et une coopération multilatérale fondées sur la confiance mutuelle. À l’occasion de ce congrès, il a également rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres.