Fadiya Kiwan, directrice générale de l’Organisation de la Femme Arabe, a affirmé que l’autonomisation des femmes ne se limite pas à leur offrir un accès à l’éducation. Elle a souligné que, malgré les crises, les pays arabes ont réalisé des progrès notables en matière d’éducation des filles, citant notamment la Palestine, où la scolarisation reste élevée malgré les conditions d’occupation.
Dans son discours prononcé lors d’un forum sur l’autonomisation des femmes au Maghreb, tenu aujourd’hui à Nouakchott, elle a déclaré que la phase actuelle exige de dépasser les revendications du premier mouvement féministe — éducation, législation et emploi — pour réclamer une participation réelle à la prise de décision, l’intégration des questions féminines dans les politiques publiques, et la lutte contre toutes les formes de violence.
La directrice générale a insisté sur le fait que les problématiques liées aux femmes ne sont pas propres au monde arabe, mais relèvent de défis mondiaux qui nécessitent une mobilisation conjointe des gouvernements et des sociétés civiles pour changer les stéréotypes négatifs sur les femmes.
Elle a salué les initiatives successives de la direction égyptienne et de la politique marocaine en faveur des femmes, appelant à renforcer la coopération pour rendre ces efforts plus efficaces. Elle a conclu en déclarant : « Nous ne réclamons pas de privilèges, mais un rôle plus grand pour porter les causes de nos sociétés. Cette rencontre est une preuve vivante que c’est ensemble que nous devons avancer. »
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